À noter le fusain est fixé sur le papier Né à Bruxelles en 1909, Marcel Mélot s’installe ensuite à Maubeuge dans le Nord de la France. Il débute dès l’enfance son exploration artistique, notamment à travers des cours de dessin et les conseils d’artistes plus âgés ; toutefois, il privilégie un travail solitaire et introspectif . • Jusqu’aux années 1980, son œuvre oscille entre figuration et abstraction : croquis, pastels et peintures figuratives côtoient une peinture plus abstraite, influencée par des figures comme Rouault, Nicolas de Staël et Van Rogger . • Mélot expose régulièrement en France (Maubeuge, Avignon), mais aussi à l’international — notamment Stockholm et Bologne en 1986 — et reçoit plusieurs distinctions comme le Grand Prix de la ville d’Avignon . • Son travail a été qualifié d’abstraction informelle, mais avec un ancrage fort dans la figuration sublimée : ses œuvres explorent les états intérieurs du moi et de l’âme, avec un usage marqué du noir en signe de réflexion, ponctué de touches lumineuses (jaune, ocre) évoquant l’espoir . ⸻ ✏️ Description de l’œuvre (fusain sur papier, circa années 1980 — environ 65×50 cm) Support & Dimensions • Fusain sur papier, dimension approximative 65 × 50 cm, signé en bas à droite — typique d’un travail sur papier de format médian de Mélot dans les années 1980. Composition & Couleurs • Fond sombre (noir brun foncé), typique des œuvres introspectives de Mélot, créant une ambiance méditative. • Tracés gestuels dynamiques en blanc, gris, et éventuellement rouge ou jaune, déployant une écriture fluide, en spirales ou arabesques. • Des éléments colorés viennent ponctuer le noir dominant, créant du contraste et de la vibration. Style & Sens • Pupilles formelles : mouvement, tension rythmique sans représentation figurative explicite. • L’œuvre fait penser à l’abstraction informelle expressive, où le geste est quasi chorégraphique. • L’absence de formes reconnaissables favorise une lecture émotionnelle — quête de sens, de profondeur psychique, confrontation des ténèbres et de la lumière, thème constant chez Mélot . Signature & Période • La signature en bas à droite correspond à ses pratiques habituelles à la fin de sa vie : sobre, discrète, centrée sur le geste et la matière plutôt que sur l’affichage de l’identité. • L’époque années 1980 correspond à sa période d’abstraction intense (« serpillères », « grilles », têtes brisées…) décrites dans sa biographie . ? Analyse complémentaire • L’œuvre peut être lue comme une métaphore visuelle de l’intériorité humaine : les lignes emboîtées évoquent une tension interne, un questionnement ou un flot émotionnel. • La contrainte cadre intérieur (bord structuré) pourrait suggérer un désir de contenir ce flux d’énergie, caractéristique de l’approche de Mélot. • Le fusain, utilisé sans trop de fixatif, exprime une fragilité vivante : chaque trait semble incertain, prêt à disparaître — une dimension éphémère qui s’accorde avec l’expression de l’âme en mutation. Type:Fusain Style:1990 Genre:Abstrait Caractéristiques:Signé Thème:Abstrait
À noter le fusain est fixé sur le papier Né à Bruxelles en 1909, Marcel Mélot s’installe ensuite à Maubeuge dans le Nord de la France. Il débute dès l’enfance son exploration artistique, notamment à travers des cours de dessin et les conseils d’artistes plus âgés ; toutefois, il privilégie un travail solitaire et introspectif . • Jusqu’aux années 1980, son œuvre oscille entre figuration et abstraction : croquis, pastels et peintures figuratives côtoient une peinture plus abstraite, influencée par des figures comme Rouault, Nicolas de Staël et Van Rogger . • Mélot expose régulièrement en France (Maubeuge, Avignon), mais aussi à l’international — notamment Stockholm et Bologne en 1986 — et reçoit plusieurs distinctions comme le Grand Prix de la ville d’Avignon . • Son travail a été qualifié d’abstraction informelle, mais avec un ancrage fort dans la figuration sublimée : ses œuvres explorent les états intérieurs du moi et de l’âme, avec un usage marqué du noir en signe de réflexion, ponctué de touches lumineuses (jaune, ocre) évoquant l’espoir . ⸻ ✏️ Description de l’œuvre (fusain sur papier, circa années 1980 — environ 65×50 cm) Support & Dimensions • Fusain sur papier, dimension approximative 65 × 50 cm, signé en bas à droite — typique d’un travail sur papier de format médian de Mélot dans les années 1980. Composition & Couleurs • Fond sombre (noir brun foncé), typique des œuvres introspectives de Mélot, créant une ambiance méditative. • Tracés gestuels dynamiques en blanc, gris, et éventuellement rouge ou jaune, déployant une écriture fluide, en spirales ou arabesques. • Des éléments colorés viennent ponctuer le noir dominant, créant du contraste et de la vibration. Style & Sens • Pupilles formelles : mouvement, tension rythmique sans représentation figurative explicite. • L’œuvre fait penser à l’abstraction informelle expressive, où le geste est quasi chorégraphique. • L’absence de formes reconnaissables favorise une lecture émotionnelle — quête de sens, de profondeur psychique, confrontation des ténèbres et de la lumière, thème constant chez Mélot . Signature & Période • La signature en bas à droite correspond à ses pratiques habituelles à la fin de sa vie : sobre, discrète, centrée sur le geste et la matière plutôt que sur l’affichage de l’identité. • L’époque années 1980 correspond à sa période d’abstraction intense (« serpillères », « grilles », têtes brisées…) décrites dans sa biographie . ? Analyse complémentaire • L’œuvre peut être lue comme une métaphore visuelle de l’intériorité humaine : les lignes emboîtées évoquent une tension interne, un questionnement ou un flot émotionnel. • La contrainte cadre intérieur (bord structuré) pourrait suggérer un désir de contenir ce flux d’énergie, caractéristique de l’approche de Mélot. • Le fusain, utilisé sans trop de fixatif, exprime une fragilité vivante : chaque trait semble incertain, prêt à disparaître — une dimension éphémère qui s’accorde avec l’expression de l’âme en mutation. Type:Fusain Style:1990 Genre:Abstrait Caractéristiques:Signé Thème:Abstrait