Comme une boîte, il est composé de 2 parties :
Sa base est un pot où l’on verse de l’eau salée (c‘est mieux) ou non et un couvercle en forme de cloche qui, lui, est rempli de beurre.
Une fois le beurrier fermé, le beurre est en contact avec l’eau. Ce système empêche l’oxydation et le beurre ne rancit pas.
Son autre avantage est de pouvoir laisser le beurrier dans la cuisine ou dans le coin repas.
Pratique utilitaire:
Il faut veiller à bien remplir le pot de base d’eau et refermer le beurrier au-dessus de l’évier pour éviter les débordements d’eau.
Ceci, pour s’assurer que la base du beurre et chaque petit trou du bol à beurre soient bien au contact de l’eau afin que le beurre ne soit pas au contact de l’air ambiant.
Un peu d’histoire…
À l’origine, le beurre était conservé dans des récipients en bois.
À priori, ce serait vers le XVIIème siècle que les célèbres potiers français de Vallauris seraient à l’origine de la conception et de la commercialisation des premiers pots à beurre en céramique.
Comme ils étaient plus faciles à laver et à garder propres que les pots en bois, les pots à beurre en céramique sont rapidement devenus populaires.
La production s’est d’abord adressée aux commerçants et aux foires artisanales.
À titre privé, beaucoup de personnes ne connaissent pas les beurriers ; grâce à la réfrigération, le beurre pouvait être conservé sans poterie spéciale.
Cependant, vers les années 1970, des artisans potiers ont redécouvert ce pot utile et ont commencé à les fabriquer à usage domestique.
Il s’était fait plus rare, mais de nos jours, on se remet de plus en plus à l’utiliser.
C’est un système de conservation écologique que l’on apprécie.
Mais aussi parce qu’il permet de maintenir le beurre à température ambiante pour une utilisation facile, puisqu’il n’est pas dur comme s’il sortait du réfrigérateur tout en étant maintenu au frais par l’eau.